Un je(u) personnel et transpersonnel de la présence.
Quand j'ai peur, si je m'accroche, est-ce que je me rends compte que c'est à la peur que je m'accroche ?
Quand je vois cette vague immense, je peux la fuir, la voir me submerger, ou je peux m'y ouvrir, en prenant appuis sur tout ce qui la voit monter. Je peux l'épouser sensoriellement, depuis ce cœur qui est toujours là, cette présence immuable .
En m'ouvrant à cette vague de sensations, je suis à la fois l'axe et la rotation de la vie.
Alors la peur devient une alliée pour surfer la vague de la vie que je suis.
Qu'y a-t-il d'autre comme point d'appui, que ce qui voit ce qui se présente à cet instant précis ?
Ce que je vis ne défini pas ce que je suis. Il le souligne et le magnifie.